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  • Photo du rédacteurFabien Delforge

Covid-19 : Rencontre avec Christine Routier, agent d’entretien de l’AMSAM

Christine Routier est agent d’entretien à l’AMSAM. Depuis la période de confinement, sa mission est, plus que jamais, devenue essentielle afin d’assurer la propreté des locaux et la protection des professionnels de l’AMSAM.


(Christine Routier, agent d'entretien à l'AMSAM).


En quoi consiste votre mission à l’AMSAM ?

Ma mission consiste à assurer la propreté des lieux tout en suivant le protocole sanitaire. Je nettoie les bureaux, les sanitaires, les salles de soins, de réunion, ainsi que les parties communes comme la cafétéria et les couloirs.


La situation sanitaire vous a contrainte à appliquer d’autres habitudes de travail. Comment a évolué votre métier depuis le confinement ?

Avant d’entrer en période de confinement, j’étais en charge d’une mission d’entretien ménager classique. Aujourd’hui, le protocole sanitaire est passé en phase de décontamination approfondie. Cela consiste notamment à désinfecter toutes les zones de contact : les poignées de porte, les interrupteurs, les distributeurs de savon et de serviettes, les claviers et les pads numériques des copieurs situés dans les couloirs, etc.

La désinfection des salles de soins représente aussi un point important. Ces salles accueillent du public pour des vaccins par exemple. On y retrouve des DASRI, autrement dit des déchets médicaux, qu’il faut prendre en charge selon un protocole strict. Il est essentiel d’assurer la propreté et la désinfection des lieux pour la sécurité des patients et celle du personnel soignant.


Assurer la propreté et la désinfection des locaux sont des tâches importantes, mais assurer votre propre sécurité l’est tout autant. Comment vous protégez-vous ?

Je dispose de gants, d’un masque et d’un tablier jetable. Je suis à l’AMSAM de 6h à 11h le matin et de 16h à 18h en fin d’après-midi. Lorsque j’arrive le matin, je vais dans un local spécifique pour mettre mes équipements de protection. Lorsque j’ai terminé, je jette le tout. Le soir, quand je retourne à l’AMSAM, j’applique le même protocole.


Depuis que la phase de décontamination approfondie est entrée en vigueur, éprouvez-vous des difficultés particulières ?

L’application de la phase de décontamination approfondie ne me confronte à aucune difficulté. C’est une question d’adaptation. Il s’agit de respecter le protocole et d’être plus assidue sur les phases de décontamination.


Depuis le déconfinement, votre mission a-t-elle évoluée ?

Non, il s’agit de la même procédure. Malgré le déconfinement, le virus est encore vivant. La phase de décontamination approfondie doit être appliquée tant que la situation l’exige.


Propos recueillis le mardi 26 mai 2020.

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